Publié dans Editorial

Carré atypique !

Publié le lundi, 12 décembre 2022

Parlons sport tant soit peu. Ne serait-ce que pour nous évacuer certain ressenti propre à tordre le cou. En ces temps si difficiles sinon si compliqués en interne qu’externe du pays, il faut qu’on se donne l’opportunité de changer d’air. Heureusement que Qatar est là. Profitons-en !
Le Mundial Cup Qatar22 continue, comme il se doit, son voyage. A l’heure où l’on est, on franchit l’étape cruciale de la demi-finale ou la « petite finale ». La dernière marche où toutes les formations nationales admises à un tel rendez-vous planétaire rêvent d’atteindre. Beaucoup ont trébuché dont des supers favoris, des anciennes gloires des Mundial et des habitués au match de très haut niveau.
La 22ème édition de la Coupe du Monde sous la bannière de la FIFA, au Qatar, n’échappe pas à la règle du moins valable ces deux dernières décennies. Des surprises, bonnes ou mauvaises, selon le cas. Des invités surprise en seizième et huitième.
En gros, la notion de « grandes équipes » d’une part et « petit poucet » de l’autre ne tient plus. En fait, les modestes formations nationales secouent sans complexe les stars du football mondial. La liste des « has been » augmente en nombre. De la Mannschaft à la Selecao en passant par le premier tenant du titre en 1930 (l’Uruguay) à la mythique formation anglaise. De même, le légendaire Pays-Bas ainsi que le fort prétendant Portugal. Tout ce beau monde, d’anciennes célébrités, obligées à rentrer avant terme à la maison sinon poussées à la porte, la petite, et sortent de la compétition mondiale tête baissée. De grandes stars du football comme Neymar Jr ou Ronaldo ou de Cane ou d’autres rendus impuissants face à la fougue des jeunes loups décomplexés et sûrs d’eux-mêmes illustrent l’allure atypique de ce Mundial Cup Qatar22. 
France contre Maroc et Argentine contre Croatie, tel est le tableau des demi-finales à Doha. Un carré atypique ne respectant plus ni l’ordre établi ni la hiérarchie footballistique. On s’attendait à un Brésil contre l’Allemagne ou d’une France contre l’Angleterre, d’un Uruguay contre Pays-Bas en demi-finale ou pourquoi pas en finale. Niet !
Quand le très modeste Arabie Saoudite, footballistiquement s’entend, bat l’historique et légendaire équipe d’Allemagne, il y a de quoi à perdre le Nord ! Quand un Mario Suarez pleure à chaudes larmes après avoir été chassé par les Coréens du Sud, le monde du foot change totalement de casting !
Tout le monde mise sur les Bleus sinon sur l’Albiceleste en finale. Mais attention, les Marocains et les Croates ne comptent point faire une simple figuration. Le cas du Maroc intéresse au plus haut point les footeux notamment ceux du Continent noir. Une grande première dans les annales du football mondial en particulier pour l’Afrique. Maroc est la première formation africaine accédant à la phase des demi-finales. Des mondialistes africains, il en existe depuis belle lurette. Cameroun, Sénégal, Tunisie, Egypte, autant de meilleures équipes habituées aux phases finales mais aucune d’entre elles n’ont pas pu parvenir à franchir au-delà du quart.
Maroc, en demi-finale ! C’est un honneur et une dignité des africains. Une fierté et un hommage que chaque africain ne saura point ignorer ni sous-estimer.
Que le meilleur gagne !

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Editorial

  • Soit !
    On y est. C’est officiel, la société nationale d’eau et d’électricité, la JIRAMA, Jiro sy Rano Malagasy, a son directeur général, Ron Weiss. Laissé vacant durant au moins trois ans, le poste de DG trouve enfin son titulaire. Israélien de nationalité, ingénieur de formation sortant d’un Institut supérieur de Tel-Aviv, Ron Weiss n’est pas un novice dans la gestion des ressources énergétiques. Ayant dirigé pendant 27 ans la société d’énergie de son pays (Israël Electric Company) et 6 ans à la tête du Rwanda Energy Group, Ron Weiss est un aguerri des situations difficiles et compliquées.La JIRAMA n’est pas à sa première tentative de recourir au service des expatriés sinon des experts étrangers, afin de voler à son secours. Jusqu’à présent, les tentatives n’ont pas donné les résultats escomptés. En effet, entre 2005 et 2009, à l’époque du régime TIM de Marc Ravalomanana, dans le cadre du contrat avec Lahmeyer…

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